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07/11/2013

CIORAN 36

CIORAN.jpg

 

"Les idées

Ne font

Ni ne ferons

Jamais rien naître.

Une pierre,

Une fleur,

Un ver,

Sont bien plus

Que toute la pensée humaine

(E.M. CIORAN)

PARLEZ NOUS DE L'AMOUR: Un film de Mathieu ZEITINDJIOGLOU


PARLEZ NOUS DE L'AMOUR

Un film de Mathieu ZEITINDJIOGLOU


À l'examen oral de l'École des Sciences Politiques de Paris, un candidat a dix minutes pour disserter sur l'Amour.

Une production Drôle de courts
Format 35 mm / durée 6 minutes

Sélections France :
- Festival de Cabourg 2001
- Festival de Contis 2001
- Lutins du court-métrage


Réalisation et scénario : Mathieu Zeitindjioglou
Directeur photographie : Olivier Galois
Montage : Didier Theodose
Interprètes : Christophe Wintrich, Denise Aron-Schröpfer, Vernon Dobtcheff, Georges Benoit

06/11/2013

A VOTRE ÉCOUTE COÛTE QUE COÛTE: "LA MÈRE DONT L'ENFANT FAISAIT DE LA DANSE CLASSIQUE"

 

A VOTRE ÉCOUTE COÛTE QUE COÛTE

"LA MÈRE DONT L'ENFANT FAISAIT DE LA DANSE CLASSIQUE"

A LA LISIÈRE DES MOTS 2

au magma présent de l'écriture,

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


A LA LISIÈRE DES MOTS

2


Derrière chaque phrase, chaque coulée de mots produite,

Se tiennent moult atmosphères fragiles, délicates ou assassines,

Au sein desquelles sont évoqués les errements incontournables

Faits d’une ribambelle d’illusions perdues, de remords peut-être.

 

Au cœur d’une vie piquées d’échardes vives à l’entremêlé serré

D’espoirs, de déceptions, d’utopies et de douleurs intarissables,

Il y a, exprimé dans sa rugueuse latence, tout l’impossible à dire.

Il y a la torture stridente inscrite dans chaque parcelle de sa chair.

Il y a l’assourdissante mélopée de l’âme muette de culpabilité.

Il y a, mise en mots, la litanie de la vie qui peu à peu s’effrite….

 

Combat épuisant  et dérisoire s’il en est qui impose de se tenir

A l’écart, en retrait de l’embrasé, là où se manigancent les rêves.

(FIN)

 

P. MILIQUE

 

05/11/2013

A LA LISIÈRE DES MOTS 1

au magma présent de l'écriture,

 

A LA LISIÈRE DES MOTS

1

 

Je vis dans l’incandescente attente de ces lignes-là !

De ces lignes tendues de fièvre, parfois de mélancolie.

De ces pages écrites comme une conversation intimiste.

 

Grande limpidité d’écriture en ce journal du tréfonds

Murmure connivent étayé d’épanchements chaleureux

Produits le plus souvent à la lisière accueillante des mots. 

Phrases courtes, nerveuses, parées d’étonnante syntaxe,

Gouttes d’âme et de cœur irisées de leurs excès ordinaires,

Louvoyant sans discontinuer entre émotions et paradoxes.

(A SUIVRE...)


P.  MILIQUE

PASCALE PICARD BAND LE BIKINI TOULOUSE AVRIL 2009

(Captation Personnelle)

 

 

 

PASCALE PICARD BAND

 

LE BIKINI

 

TOULOUSE

AVRIL 2009


POINT DE BÉTAIL: UN MARCHE AUX BESTIAUX EN NORMANDIE «DEUX CENT DIX, DEUX CENT VINGT»

 

POINT DE BÉTAIL
UN MARCHE AUX BESTIAUX EN NORMANDIE

(8’06’’)
«DEUX CENT DIX, DEUX CENT VINGT»


Chaque mardi un marché aux bestiaux se tient à Soligny-la-Trappe dans l'Orne (61). Avec vaches, moutons et brebis vendus aux enchères. Un marché dit "au cadran" dédié aux petits éleveurs. Ingénieure du son pour le cinéma documentaire, Isabelle de Mullenheim peint un méticuleux tableau sonore, une ode à la voix des hommes et des bêtes.


Enregistrement : 14 mai 13
MIse en ondes & mix : Charlie Marcelet
Réalisation : Isabelle de Mullenheim

04/11/2013

A VOTRE ÉCOUTE COÛTE QUE COÛTE: "NICOLAS SARKOZY"

 

A VOTRE ÉCOUTE COÛTE QUE COÛTE

"NICOLAS SARKOZY"

AU RYTHME DE LA COLÈRE

au magma présent de l'écriture

émouvant,tenir,d

AU  RYTHME  DE  LA  COLÈRE

 

Le plus émouvant tient dans la teneur du discours

Qui égrène, au fil d'une mémoire effervescente,

Les ébauches des rencontres briseuses de son existence.

 

Les racines de l'arbre poussent au rythme de la colère,

Tandis que l'hémorragie exaspère son pessimisme

Qui sonne comme un avertissement inutile

Parce que suintant d'une cicatrice trop ancienne.

 

Cloué dans ce lit où jusqu'alors il saigne,

Il se cramponne à la vie, à sa jubilation intense.

Le temps presse, la médecine le vide de son être

Et, au fur et à mesure que la mort le gagne,

Il utilise ses dernières forces, condamné à écrire

A l'encre noire puisée tout au fond de l'affront.

 

Ce sont les derniers mots alors qui se tracent

Et, dans l'inachèvement de cet ultime,

L'horreur se dessine bientôt, scintillante

De cet impossible lâcher-prise

D'avant le prévisible dénouement

Qui, séducteur, n'offre plus aucune issue.

 

P.  MILIQUE

Velvet Underground - Concert | Fondation Cartier, 1990 (Lou Reed, John Cale, M. Tucker, S. Morrison)

 

VELVET UNDERGROUND

CONCERT

FONDATION CARTIER 1990

(Lou REED, John CALE, M. TUCKER, S. MORRISON)

 

En hommage à Lou Reed, la Fondation Cartier diffuse pour la première fois ce concert historique du Velvet Underground.

« Le concert n'a jamais été prévu pour être la reformation du Velvet Underground, mais lorsqu'on a invité Lou Reed, dans le cadre de l'exposition Andy Warhol en 1990, toutes les personnes qui sont venues à Jouy-en-Josas l'espéraient. Ce concert s'est tenu l'après-midi du 15 juin et un autre groupe était prévu, mais au dernier moment Lou Reed et John cale sont montés sur scène pour jouer Songs for Drella. Ensuite, lorsque Sterling Morrison et Maureen Tucker les ont rejoint pour commencer Heroin... C'était à tomber. J'ai toujours pensé que c'est l'atmosphère créée par la Fondation Cartier qui a permis cette reformation, parce que nous étions sincères, et surtout pas des professionnels du show-business. Ce qui s'est passé ce jour-là a été un très grand plaisir, un honneur. »
Marie-Claude Beaud, directrice de la Fondation Cartier pour l'art contemporain de 1984 à 1994.
Propos recueillis à la Fondation Cartier, Paris, le 29 octobre 2013

BARBARIE DANS LE METRO CHRISTOPHE AGOU A NEW-YORK «J’APERÇOIS LES JAMBES D'UN HOMME SOUS LE DEUXIÈME WAGON»

 

BARBARIE DANS LE METRO
CHRISTOPHE AGOU A NEW-YORK

(1’52’’)
«J’APERÇOIS LES JAMBES D'UN HOMME SOUS LE DEUXIÈME WAGON»


Christophe Agou est photographe indépendant. Il réalise à la campagne comme à la ville des images parfois très dures. Voici comment il a pu terminer son travail et son livre sur le métro de New York. Rien à voir : douze photographes racontent la photo qu'ils n'ont pas prise.

 

Enregistrements : avril 13
Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch
Réalisation : Aude Laporte

03/11/2013

AU TREMBLEMENT DE L'INCERTAIN

au magma présent de l'écriture,

 

AU  TREMBLEMENT  DE  L'INCERTAIN

 

Face aux tremblements de l'incertaine lumière,

Le regard invente la vision d'un espace idéal,

Dérangeant d'une vérité au goût amer.

 

Il flotte toujours un trouble instant

Au cœur de l'immaculé d'un monde

Devenu parfois lieu de voyage immobile.

 

Entraîné à la source vive du désactivé,

Il conserve son intime part au mystère

Des choses assujetties au définitif du révolté,

Avec une sorte de nostalgie qui est propre

A ce devenir murmuré en tons de confidences.

 

P.  MILIQUE